La SNCF a annoncé, par la voix de son PDG Guillaume Pepy, qu’elle allait stopper son usage du glyphosate. L’entreprise ferroviaire compte mettre en œuvre des alternatives avant 2021.
C’est une annonce qui a son importance. En France, le recours au glyphosate sera interdit dès 2021. Mais plusieurs initiatives citoyennes militent déjà pour un retrait anticipé de ce produit nocif pour la santé humaine. Plus qu’un coup de publicité, l’annonce de la SNCF d’abandonner le glyphosate est donc une réponse apportée aux usagers et aux riverains des lignes de chemin de fer.
Dans une interview, Guillaume Pepy a précisé que la SNCF allait stopper l’usage du glyphosate avant la date butoir de 2021. L’entreprise utilise la substance à risque pour désherber ses voies. Elle prévoit de mettre en œuvre des alternatives plus respectueuses de l’environnement. La SNCF a déjà lancé dix projets expérimentaux, qui reprennent pour certains des substances naturelles et pour d’autres de nouvelles technologies.
Au niveau national, cette décision devrait avoir un impact nuancé. La SNCF ne représente que 0,4% de la consommation annuelle de glyphosate dans l’Hexagone. Son abandon va aussi coûter cher à la compagnie. Jusqu’à présent, la SNCF dépensait 30 millions d’euros par an pour le traitement des voies au glyphosate. L’entreprise estime que les alternatives devraient coûter entre 350 et 500 millions d’euros. L’impact sur l’environnement n’a pas encore été mesuré.
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