Covid-19 : et si la pollution aidait le virus à se propager ?

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  • Publié le: jeudi 15 avril 2021

Selon une étude de chercheurs italiens et français, la pollution pourrait favoriser la propagation du Covid-19. Les régions les plus touchées par la pollution atmosphérique seraient en effet plus impactées par la pandémie.

La pollution pourrait aider à la propagation de la Covid-19, d’après une étude de chercheurs italiens, à laquelle a collaboré Jocelyne Chanussot, professeure à l’école d’ingénieurs Grenoble INP-Ense3.

 

Un lien clair entre pollution et propagation de la Covid-19

 

Les scientifiques ont en effet étudié des régions avec un taux particulièrement élevé de contagion à la Covid-19. La Lombardie, par exemple, a particulièrement intéressé les scientifiques : elle concentre en effet à elle seule 40 % des infections répertoriées sur tout le territoire Italien.

Une autre étude préliminaire publiée dans la revue Science of Total Environment, appuie cette hypothèse : elle révèle ainsi que 78 % des décès dus au coronavirus en Europe sont concentrés dans les régions les plus polluées au dioxyde d’azote, dont la France, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne.

Selon Yaron Ogen, chercheur à l’Institut des Sciences de la Terre de l’Université de Martin Luther de Halle « la pollution peut fragiliser le système respiratoire qui se retrouve ainsi moins bien équipé pour lutter contre le virus ». Au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, des études similaires en sont arrivées aux mêmes conclusion.

Des particules de polluants aéroportés mises en cause

 

Les chercheurs italiens ont notamment constaté qu’en Lombardie 63 % des personnes contaminées vivaient dans les provinces de Milan, Bergame et Brescia. Ces observations ont ensuite été confrontées aux données météorologiques (températures, humidité, vitesse du vent) et aux concentrations de polluants atmosphériques.

Jocelyne Chanussot explique qu’« il apparaît sans équivoque qu’un taux de pollution élevé favorise la propagation du virus ». Selon elle, « le virus se propage, vraisemblablement, en se fixant aux particules de polluants aéroportés ». Ces études conforteraient l’hypothèse selon laquelle le virus ne se transmettrait pas uniquement par contact physique mais aussi par les airs, comme cela avait été envisagé au début de l’épidémie.

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