Les femmes plus nombreuses dans les conseils d’administrations

  • Publié le: vendredi 29 décembre 2017

Les entreprises françaises sont-elles en train de se féminiser ? En tout cas c’est ce que révèle le classement Ethics&Boards qui a évalué les 120 plus grosses entreprises françaises.

Il y aurait 42% de femmes dans les instances dirigeantes des sociétés françaises cotées en bourse selon le palmarès Ethics&Boards qui a évalué les 120 plus grosses entreprises françaises en fonction de la part des femmes dans leurs instances dirigeantes. Gécina et L’Oréal figurent en tête du podium avec 50% et 46,2% de femmes au sein de leur conseil d’administration.

Un chiffre en hausse par rapport à 2016

Ethics&Board n’en est pas à la première édition de son palmarès qui fête ses 5 ans en 2017. Et on constate une tendance plutôt positive puisqu’en 2017, le pourcentage était de 38% pour les entreprises cotées. Et c’est probablement grâce à la loi 27 janvier 2011, relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance que cette progression fulgurante a eu lieu. Les grandes et moyennes entreprises doivent depuis le 1er janvier 2017 présenter une proportion de femmes administrateurs de 40% sous peine de sanctions (annulation des nominations et non-versement des jetons de présence). Selon une annonce du secrétariat d’Etat chargé de l’égalité hommes/femmes, les entreprises cotées y seraient parvenues.

Une journée de rattrapage pour la queue du peloton

Le classement est attribué selon la note sur 100 obtenue. Cette note contient plusieurs critères : 30 points pour une parité parfaite au sein des différents conseils d’administration, 20 points pour la part des femmes dans les cents premiers postes hiérarchiques, mais aussi 7 points pour la répartition équilibrée de la rémunération des dirigeants et 3 points pour la présence d’un réseau de femmes dans l’entreprise. En 2016, la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, avait invité les entreprises en queue de classement à une formation sur l’égalité professionnelle. Deux entreprises invitées, qui n’avaient pas pu se présenter à cette demi-journée avaient subies  un « Name and shame » promis par le gouvernement. Est-ce que cela aura porté ses fruits ? Résultat à suivre en 2018…

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