Les députés se sont prononcés, le 11 mars, contre la pratique du chalutage en eaux profondes. Une mesure qui doit décourager les mauvaises pratiques et protéger certaines espèces de poissons menacées.
Les députés ont ajouté un amendement au projet de loi sur la biodiversité pour interdire le chalutage en eaux profondes. Désormais, les navires se livrant à cette pratique encourront une amende de 22 500 euros. Si les risques encourus ne semblent pas suffisants pour freiner les mauvaises pratiques, c’est en tout cas un premier pas important qui devrait satisfaire les associations écologistes. C’est notamment un rapport de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, paru en 2015, qui a permis de défendre l’amendement : dans cette étude, les experts montraient que deux des trois espèces ciblées par le chalutage en eaux profondes étaient désormais en voie d’extinction.
Pour endiguer le phénomène, les ONG prônent la mise en place d’une pêche responsable. Rendre illégal de chalutage en eaux profondes est un premier pas dans la bonne direction.