En l’espace d’à peine quelques années, le flex office s’est imposé comme une tendance des nouveaux modes de travail en entreprise. D’abord adopté par les start-up, cette idée qui consiste à ne pas avoir de bureau attitré séduit désormais les plus grandes entreprises pour le bonheur de leurs employés.
Le bonheur au bureau est-il dans le nomadisme ? Né dans les pays anglo-saxons puis rapidement étendu aux pays scandinaves, le flex office propose aux entreprises de repenser leur espace de travail en privilégiant l’agilité et la souplesse : fini les bureaux attitrés, chacun s’installe où il veut, évoluant chaque jour en fonction des besoins des employés. Une nouvelle organisation qui a bousculé les codes rigides de l’entreprise pour faire rentrer plus de souplesse, et même si les salariés français ont eu un peu de mal à s’y faire, ils en sont globalement satisfaits.
Selon les derniers chiffres de l’enquête annuelle d’OpinionWay, 36% des employés français ne disposent plus d’un bureau nominatif. Selon les résultats de l’étude, 74% des salariés interrogés estiment que ces nouveaux espaces de travail renforcent l’esprit d’équipe, et pour 46% qu’ils favorisent aussi la créativité. L’étude indique aussi que le passage à un mode flex office se passe toujours mieux dans l’entreprise quand il y a concertation en amont afin d’inclure les salariés dans la définition des nouveaux espaces de travail. Dans les années qui viennent, le flex office devrait se généraliser au sein des entreprises, notamment pour suivre les habitudes de travail des nouvelles générations qui privilégient le co-working aux bureaux fermés traditionnels.